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    1. "Exil, Voyage, Eveil : une traversée de la peinture de Mireille Arbellot. "

      une traversée de la peinture de Mireille Arbellot. Ici, l’étrangeté d’un être curieux au regard «plein» se cache derrière un habit rouge, flamboyant, épiant, jouant de ses grimaces. Là, il se drape dans les plis d’un linge-linceul et se l’approprie… Dans l’univers enfantin où l’espièglerie s’accroche, l’heure semble grave : arrêt de cette enfance qui côtoie, voisine avec celle de l’adulte. Ambiguïtés toujours brouillées d’un léger humour ; l’équilibre, le « saut dans le vide » nous n’échappons pas à l’interrogation existentielle de ces « égarés » – une vision noyée d’enfant dont le cordon ombilical sans fin n’a plus d’attache… Crainte ou peur ? Ne pas savoir bouger, dévoiler sans honte, le regard s’en inquiète scrutant l’Espace. Un corps recroquevillé dans un sac blanc, une main s’appuie cherche le mur où l’ombre est immense, présente. Le corps se délivre et porte sa dépouille derrière le dos. Le corps nu, féminin s’abandonne sur le lit sombre. Rêve-t-il à cette robe précieuse inondée de feuilles d’or d’automne ? « D’un corps … l’autre » triptyque, la femme est bien là, gardant une moitié de cocon pour se protéger. Puis le vivant apparaît laiteux, forme spectrale, un mirage. Et soudain, près du lavabo, la femme de chair, nue, seins et sexe présents, s’expose sans retenue. Déjà loin, l’être à la tête inclinée, le corps dissout, recouvert de rubans déchirés : gris, bleus, doux dégradé, qui présageait la douce violence d’une passion picturale. L’opalescente et délicate peinture qui nous trouble devient plus contrastée et l’empreinte plus forte. Un éveil de la femme, de son corps, de la peinture. Une révélation du corps de la peinture.


      Marie VITOUX

      Version anglaise


      Elles nous renvoient l'étrangeté d'un être curieux, au crâne chauve, au regard "plein".

      Sur un fond d'un rouge éclatant "il" ou "elle" s'approprie, en le serrant dans ses bras, un paquet " linge-linceul" blanc - l'étai; l'ombre du corps transparent renforce l'attitude touchante du personnage.

      Derrière un habit rouge flamboyant se dissimulent ces êtres mystérieux qui vous suivent des yeux et se moquent, semble-t-il, de la vie ou d'eux même. Les grimaces dans la glace, sans regards voyeurs, comme des adultes redevenus enfants, rescuptent leur visage pour de fantaisistes dialogues. Le jeu et la liberté d'être nous renvoient notre part d'ombre, à la mobilité des étudiés succède le corps bousculé, à l'endroit, à l'envers, qui s'accapare du "livre" lu ou rejeté, toute une culture revisitée.

      Certains personnages, espiègles, cherchent leur équilibre dans l'espace vide ou construit. Penchés sur de hauts tabourets, n'est-ce-pas une façon de "s'exiler" en hauteur?

      Ce retrait sur soi, si difficile dans la position inconfortable des personnages nous fait sourire.

      La peinture sobre, travaillée, presque transparente, avec ses blancs crayeux, ses gris teintés, laisse éclater dans la série "du miroir" l'écarlate dense, velouté, très particulier du peintre.

      Malgré cette douceur feinte, le rouge reste une pression du coeur, le malaise de l'émotion contenue.

      Nous ne pouvons échapper à leur interrogation existentielle ou à la notre, toujours brouillée d'un léger humour.

      Dans cet univers original et puissant, avec une technique remarquable, l'humain de Mireille Arbellot se révèle profondément archaïque et comtemporain.


      Marie VITOUX "Talont haut" Magazine


      "Les Egarés...."

      Qui sont-ils "Les Egarés" de Mireille Arbellot ? Ne croyez pas que la réponse suivra, regardez plutôt la galerie de portraits.

      Des êtres curieux? au regard "plein", intense,qui se cherchent ...ou qui vous épient. Déjà, dans les miroirs, à demi cachés, jouant de leurs grimaces, nous étions devant un éventuel dialogue intérieur. Dans les espaces vides, les ombres décalées accentuaient encore cette étrange atmosphère.

      Maintenant, enfermés dans un monde clos "au pied du mur", les voilà qui vivent leur histoire, seul, par deux, par groupe ; "Dégommer les chaises", s'interroger sur des situations mystérieuses, "la naissance", chercher ensemble une issue...

      Dans cet univers enfantin où l'esplièglerie reste présente, l'heure semble grave : arrêt de cette enfance qui côtoie, voisine avec celle de l'adulte.

      Le ciel, l'environnement ne sont plus bleu ou gris, la brume a mélangé, mixé les couleurs, des taches roses pigmentent le fond d'une réalité rêvée. la tendresse toujours là, se mue en désir, les regards se nuancent, nous rendant complice de leurs gestes incertains.

      Par ces ambiguïtés, toujours brouillées d'un léger humour,nous n'échappons pas à leur interrogation existentielle. Ces égarés et leurs fictions... leurs pensées ont-elles marqué nos chemin ou notre route? Le contraste de leur empreinte forte sur une opalescente et délicate peinture nous trouble. Difficile de les oublier.


      Marie VITOUX communiqué de presse 2009


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